CHACUN SA ROUE.
LE HUITIÈME THÉÂTRE DE LA MÉMOIRE DU PAON
Herbier sec comportant 121 feuilles de laurier inscrites de mots tracés à l'encre blanche, auquel s'ajoutent trois pages de texte manuscrit et une photographie. Les feuilles de laurier sont le matériau résiduel d’une performance.
Une collection de mots formant diagramme offre le point de départ, selon le schème décliné par chacun des "Théâtres de la mémoire du paon", entre 1986 et 2007. Son lexique est lié à la mythologie imaginaire du paon érigée en système symbolique de lecture de l’univers, dans l’esprit des métaphysiques instaurant des correspondances entre micro et macrocosme.
Dans la parenté d'ouvroir et de grimoire, Chacun sa roue devient le "conservatoire" d'une performance.
L’image d’un homme debout, décrivant un cercle de ses bras tendus, est la figure que les 74 personnes présentes lors de sa mise en oeuvre furent invitées à reproduire, après avoir choisi l’un des mots du tableau synoptique inscrits sur les feuilles de laurier, chaque feuille prélevée étant ensuite brûlée. Le livre conserve les rescapés, c’est-à-dire les mots écartés, ainsi que la trace marquée en creux des feuilles retirées portant les mots retenus.
