RIGHI (François). Pavot – De la couleur ponceau chez les faux toreros, les danseurs, les paonographes, les autobiographes, les hypnérotomaches et autres orpailleurs… par ARIUSSO (sic).

Saint-Benoît-du-Sault, Tarabuste, septembre 1997. In-4 (34,3 x 24,3 cm) de 32 pp. en feuilles, couverture blanche et kraft imprimée et rempliée, étui kraft illustré. 16 compositions originales en couleurs et à pleine page, dont 2 photographies en simili, texte manuscrit, imprimés en sérigraphie et en photo-lithographie sur les presses des ateliers Tarabuste. Collection “Correspondances”. Tirage limité à 50 exemplaires sur vélin des papeteries de La Gorge de Domène.
Épuisé

Premier exercice de l’analogie coquelicot-tauromachie que l’on retrouvera dans TORO (2001), jouant également sur les similitudes formelles et homophoniques pavo (paon) – pavot-ponceau et coquelicot-cocorico.

Remarques sur le titre  et le sous titre :
PAVOT (lat. pop. papavus, class. papaver). Plante, papavéracées.
PONCEAU (poncel, XIIe ; de paon). Pavot sauvage nommé communément coquelicot.
COQUELICOT (coquelicocq, XVIe ; onomatopée du cri du coq, d’après la crête ; cf. cocoroco). Petit pavot sauvage à fleur d’un rouge vif qui croît dans les champs.


L’illustration puise dans l’album photo familial à propos d’un certain engouement pour le costume de théâtre de caractère taurin.
Le texte est attibué fictivement à [Pierre] Ariusso, chorégraphe et professeur de danse de l’artiste de 1954 à 1964.

“Ce curieux bouquet de coquelicots est dédié, en souvenir de la Feria de Nîmes, à Ulrike Würbach et à Cristina Sanchez, et à cause du 16 juin 1996”.